« On se demande si on a loupé quelque chose dans l’éducation de nos enfants. Mais on a beau passer en revue les étapes de son enfance, on ne trouve rien d’aberrant. On l’a dorloté(e)… aimé (e ) ...accompagné ( e )..C’est complètement déconcertant, on ne sait plus à quoi se raccrocher. Est-ce que tous les jeunes sont comme ça ? »
L’ad(o)ulte vie une période de changements et de transitions important. Il a toujours besoin de l’amour, de la présence et du soutien de ses parents, même s’il montre son attachement autrement.
Il faut donc relativiser les « marre de cette maison ! », « c’est nul ! », « lâche moi ! » et autres remarques du genre que les adolescents lâchent dans un moment de déception, de mal-être ou de colère sans vraiment le penser.
L’ad(o)ulte va de moins en moins montrer son affection vis à vis des parents, par des attitudes enfantines comme des bisous, des câlins, donner la main en rue, et c’est NORMAL.
Mais il souhaite encore partager de bons moments avec ses parents, frères et sœurs comme aller voir un film, un repas de famille lors d’un événement, comme un anniversaire.
Il a toujours ce besoin que ses parents soient disponibles, présents et lui apportent de la stabilité face aux bouleversements qui touchent sa vie.
Cela est opposé à l’aspiration à la liberté que va développer l’adolescent. Liberté qui, l’adolescent le souhaite, va prendre la forme de l’argent de poche, de l’acquisition d’une certaine autonomie, d’une liberté de mouvement, …
L’ad(o)ulte est une étape d’un parcours à la fois exigeant et enrichissant. Toute la vie, il faut composer avec la raison et le cœur, avec les règles et les désirs.
Il est important de dialoguer avec son ADOS, de confronter les opinions pour mieux se comprendre.
Même s’ils discutent avec leurs amis, « comme ils sont tous dans la même galère, discuter entre eux ne les aide pas toujours. Dans ce contexte, les ados sont parfois irrités quand les parents cherchent à dialoguer. Ce n’est pas une raison pour s’en abstenir. »
Il faut pouvoir se parler et s’écouter entre parents et adolescents pour plus de compréhension. En quelque sorte, l’ad(o)ulte a besoin de se sentir soutenu et donc de faire savoir à ses parents ce qu’il fait et souhaite faire.
Il sait aussi au fond de lui-même que, même si elles l’ennuient, les limites que vont lui poser ses parents sont nécessaires. Pour avancer, L’ad(o)ulte a besoin que ses initiatives, désirs, projets soient soutenus, mais pas sans exigences, par les adultes qui l’entourent.
Ils ont besoin de sentir que leurs parents continuent à les porter dans leur cœur, même quand leur patience est mise à rude épreuve.
La présence des parents a toute son importance durant cette phase de vie, cette recherche de son identité propre qu’est l’ad(o)ulte .
Même si cela n’est pas toujours facile, il faut se dire que tout ad(o)ulte passe par une « crise » d’adolescence et que celle-ci n’est que passagère.
On gère les choses comme on le sent, en essayant de faire pour un mieux, sans se culpabiliser.
En plus d’apporter un cadre stable face aux changements que connait l’adolescent, les parents sont aussi un grand soutien., même cela n’est pas encore perceptible pour eux et pour vous, les parents sont les premières personnes de référence.
Ils trouvent auprès de vous : de l’écoute, de l’attention et de la confiance.