Le bon moment... et les bons réflexes !
La décision d’avoir un premier rapport sexuel est très personnelle. Toi seul·e peut décider si tu es prêt·e et choisir le bon moment. Ce moment intime, tu le partageras avec la personne en qui tu as confiance et qui te procurera du plaisir.
Ton consentement est important !
Ton rapport sexuel ne doit pas être imposé sans ta permission claire. Il est important de te sentir libre dans tes choix, et que tu sois toujours capable de dire non.
Les décisions que tu prends maintenant vont influer sur ta santé sexuelle à l’âge adulte. Ton envie d’affirmer ta féminité ou ta virilité est importante, mais ne doit pas te faire oublier les précautions à prendre pour te protéger des dangers pour ta santé. Maladies, infections sexuellement transmissibles, grossesses non désirées, transmission du VIH, abus de drogues et/ou d’alcool… prend soin de toi !
Attention aux infections !
Toutes les femmes ont des pertes vaginales (pertes blanches) qui varient en fonction du cycle menstruel. Ces pertes sont normales et révélatrices d'une bonne santé intime. Alors, quand faut-il s’inquiéter ?
Quand les pertes deviennent importantes, de couleurs variables, ressemblent à du lait caillé, sont épaisses, sentent plutôt mauvais avec une sensation de brûlures, de picotements, des démangeaisons, des gonflements de la vulve et du vagin, tu souffres peut-être d'une infection vaginale. Il est important de consulter ton médecin ou ton gynécologue.
Les personnes infectées doivent éviter les rapprochements physiques pendant toute la durée du traitement. Elles doivent aussi éviter de partager leurs vêtements, serviettes ou articles d’hygiène personnelle.
La contraception : se préparer, apprendre à se protéger des risques
Une contraception choisie à deux est souvent mieux assumée et surtout mieux utilisée : c'est donc une contraception plus efficace ! Plus tu connaitras ton partenaire, moins tu risqueras de malentendus et d’imprévus. Instaurer un climat de confiance demande du temps.
Avoir toujours un préservatif sur soi, c'est un bon réflexe. Il faut le vérifier régulièrement, et ne pas hésiter à le changer si l'on a un doute sur ces trois éléments :
La date de péremption ne pas être dépassée.
L’emballage ne doit pas être déchiré.
Le préservatif doit être conservé à l'abri de l'humidité et de la chaleur.
Savoir parler de tout...
Les problèmes sexuels peuvent provoquer de la gêne, mais une communication ouverte et positive est le meilleur moyen de les résoudre.
En cas d'accident
Si lors du rapport sexuel le préservatif se rompt ou glisse et que le sperme entre en contact avec les muqueuses vaginales, il y a risque de grossesse et risque de transmission d’IST.
Si le préservatif n’est pas associé à un autre moyen de contraception, prendre la contraception d’urgence dans les 72h qui suivent le rapport (on peut aller jusqu’à 120h, mais elle sera alors moins efficace).
Comment se protéger ?
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont des maladies qui se propagent d’une personne à l’autre par tous types de contacts sexuels.
La détection précoce peut aider à diminuer ou à éviter les problèmes de santé et freiner la propagation des IST entre partenaires.
Pour te protéger et protéger l’autre, utilise un préservatif pour chaque rapport sexuel.
Pour éviter d’attraper ou de transmettre le VIH-sida, utilise un préservatif pendant les relations sexuelles et ne partage pas de seringues. Demande aussi à tes partenaires sexuels de voir un médecin pour passer un test de dépistage, même s’ils/elles n’ont pas de symptômes.
Après les premiers rapports sexuels protégés, on peut avoir envie de se passer de préservatifs. Il est d'abord indispensable de t'assurer que toi et ton/ta partenaire n’êtes pas porteurs d'une infection sexuellement transmissible (IST). Pour cela, il faut faire un test de dépistage du VIH-sida et des autres IST.
Comment savoir ?
De nombreuses infections sexuellement transmises (IST) ne présentent pas de symptômes évidents au début, il faut donc vous protéger, toi et ton partenaire.
Si des symptômes apparaissent sur le corps, notamment sur les organes génitaux, comme des rougeurs, irritations, douleurs au bas-ventre, écoulement vaginal ou urétral, brûlures en urinant, ganglions à l'aine, petites plaies, boutons, petites verrues. Il faut faire un dépistage.
La gêne a l’idée de consulter un médecin pourrait te faire hésiter. Cependant, là encore, il faut savoir en parler. Même si les symptômes disparaissent, une infection se guérit rarement toute seule : elle est toujours là et on risque des complications !
Hygiène et santé
L’hygiène intime, tant pour les filles que pour les garçons, est importante. Il est indispensable de se laver le sexe à l'eau et au savon neutre. Se rincer et se sécher soigneusement, car les microbes se développent plus facilement sur la peau humide.
Plus une fille est jeune lorsqu’elle tombe enceinte, plus sa santé est menacée. Une grossesse précoce augmente les risques de mortalité maternelle car le corps n’est pas assez mûr pour supporter l’expérience.
Les avortements non médicalisés représentent des risques élevés de décès ou de blessures, sans parler des secrets et de la honte attachée.
Quel rapport avec la drogue et l'alcool ?
Les filles ou garçons qui consomment de la drogue ou de l’alcool régulièrement sont plus vulnérables que les autres aux grossesses imprévues et aux maladies transmises sexuellement.
Si les effets de la drogue ou de l’alcool affectent ton discernement, tu maîtrises moins la situation et tu es plus en danger de contracter une ITS, de tomber enceinte sans le vouloir ou d’être victime d’une agression sexuelle
Dans la série pas drôle
Le partage des aiguilles d'injection de drogue augmente le risque d'attraper le virus du sida.
La multiplicité des partenaires sexuels augmente le risque d'infection par le virus du sida.
Les préservatifs ne protègent pas à 100 % contre le virus du sida.
Il suffit d'une relation sexuelle sans protection pour contracter le virus du sida.
Le risque d'infection par le virus du sida est le même lors de relations vaginales que lors de relations anales.
Il n’existe pas de vaccin contre l'infection par le sida.
On peut être infecté·e par le VIH pendant dix ans ou plus sans être atteint·e du sida.
Il peut s'écouler jusqu'à 6 mois à partir de l'infection par le VIH avant que l'on puisse détecter la présence du virus.
En cas de doute ou de petit tracas, savoir communiquer avec ton/ta partenaire ou te tourner vers un professionnel de santé peut t’éviter bien des problèmes, du plus anodin au plus dramatique !